Davocat
Comment la personne ayant ordonné l'abattage des cheptels de vaches va-t-elle ensuite au supermarché acheter du fromage ? A-t-elle la capacité de connecter les deux hémisphères de son cerveau ?
Si on doit s'attaquer aux élevages litigieux, pour mauvais traitements des animaux, et réduire la consommation de viande, qui a un coût très élevé en terme de consommation de céréales et d'eau, pourquoi s'attaquer aux petits éleveurs ?
Les éleveurs locaux ont développé, générations après générations, des phénotypes adaptés à leurs milieux. Ce sont des espèces uniques, qui devraient être protégées. Ces vaches contribuent à l'environnement écologique en broutant les herbes sèches, ce qui diminue les risques d'incendies. Leurs bouses enrichissent la terre et la rende fertile. Ils vivent en pleine nature et se baladent tranquillement avec une cloche au cou. Elles contribuent à l'économie locale, participent au folklore culturel, produisent du lait, et de la viande et du cuir lorsque leur cycle de vie est terminée. Elles ont une influence positive sur leur environnement et la société. Elles font partie de la tradition des pâturages, qui ont sculpté avec les siècles les merveilleux paysages que sont ceux de la France, que le monde nous envie. Pourquoi vouloir éradiquer tout cela ?
Ces vaches ont des prénoms, tels que Rosana, Marcel, etc. Elles se reconnaissent quand on les appelle. Elles ont une histoire, des aventures, et une relation symbiotique et affective s'est établie avec les éleveurs. Elles sont comparables à des animaux de compagnie.
La maladie passagère qu'elles subissent se guérit toute seule, et est due à des moustiques qui transportent cette maladie d'un individu à l'autre. Mais ces maladies ne viennent pas des vaches et les vaches ne sont pas contagieuses, ni entre elles ni en direction des humains ; contrairement à ce que laisse croire le nom donné à la maladie par les instances sanitaires (de la dictature). Tout cela est formellement établi.
L'abattage des troupeaux entiers, autant que d'un seul individu, constitue un crime.
L'abattage des troupeaux entiers se fait pas "précaution". Mais de quelle précaution s'agit-il, si pour éviter qu'elles ne tombent temporairement malade, on les tue ?! Quelle est cette stupidité ??
Et ces moustiques, d'où viennent-ils, s'ils sont les seuls à pouvoir transporter la maladie ?
Applique-t-on les mêmes règles aux industriels qui enferment leurs vaches par centaines sans qu'elle ne voient jamais la lumière du jour, qui vivent dans la tristesse et la maladie, qu'on blinde d'antibiotiques, de produits chimiques, et de vaccins pour les faire grossir le plus vite possible, avant de les tuer brutalement, comme le dénonce l'association - politiquement correcte et largement discréditée - L214 ? Pourquoi cette "association" ne s'est-elle pas offusquée de ces crimes ? Ces gens, sont-ils heureux de voir ces animaux mourrir au nom d'une idéologie appliquée de façon inique, précisément là où c'est stupide de le faire, mais pas là où ce serait pertinent de le faire ? Quelle est cette mascarade ?
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La question de l'abattage des arbres est de même nature. Un arbre est un pôle de vie, un lieu qui permet aux insectes et aux oiseaux de proliférer, de nourrir la terre, et de réguler la température et de freiner l'effet des pluies. Ce sont des porteurs de vie. Ce sont des lieux où se forme une syntropie, caractérisée par une augmentation de l'information. Quand on coupe un arbre, ou diminue cette information. Et si l'information devient insuffisante, la terre sèche, la vie s'en va, et il ne reste qu'un paysage aride où rien ne pousse.
Les arbres, dans les villes, sont coupés parce qu'on les soupçonne d'être "malades", et donc, on suppose que les branches sont fragiles et qu'elles peuvent tomber sur la tête des gens. Les arbres sont "entretenus", c'est à dire taillés tous les quatre ans, pour pas qu'ils ne poussent trop, et parce qu'on soupçonne, on suppose, sans aucune raison ni preuve, ni aucun antécédent, que leurs branches vont venir gêner les autres arbres ou les immeubles. Ce sont ces blessures qui engendrent les champignons qui les fragilisent et justifient de les abattre. La stupidité engendre la stupidité. Cela aussi, c'est un effet de "la nature".
Le thème de la protection des arbres et des milieux écologiques est d'une urgente actualité, au moment où on ne cesse de voir, par comparaison, des lieux magnifiques convertis en zones grises. C'est un sujet de société. Alors, comment ne pas appliquer cela aux cheptels de vaches de petite taille, à taille humaine ?
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À quel moment fait-on usage du sens de la mesure ?
Il est certainement très profitable de penser en terme écologique, et en terme de réduction de la consommation de viande à l'échelle mondiale, si tant est que cela permet de répondre plus convenablement à la famine dans le monde, et à l'usage de l'eau potable.
Mais dans ce cas il faut savoir prioriser son action en direction des plus grosses exploitations, en laissant aux petites les vertus qui sont les leurs. Ce qui est à combattre est l'industrialisation et la malbouffe. Au lieu de cela, ce sont les petits cheptels qui sont attaqués, au nom d'une idéologie qui n'est pas incorrecte dans l'absolu. Seulement, cette idéologie est utilisée à contresens, en direction de ceux qui sont les moins responsables des gâchis qui sont mesurés.
De fait, cette idéologie, qui consiste à réduire la consommation de viande, et qui est correcte, est pervertie et rendue inepte et incorrecte. Et pendant ce temps, les causes réelles des effets néfastes ne sont ni attaquées ni contrariées. Au contraire, on leur dégage la voie pour les rendre indispensables, et monopolistiques. C'est absolument aberrant !
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C'est par eux-mêmes que les consommateurs doivent apprendre à choisir strictement l'origine, la composition et les effets en termes de chaînes de conséquences de ce qu'ils consomment. Cela peut prendre du temps, et nécessite une information authentique et sincère. Les maladies transportées par la viande industrielle - dans laquelle on trouve des "steaks" de ganglions cancéreux de plusieurs kilos, devraient être le premier des soucis.
Les autres alternatives, de viande synthétique, imprimée en 3d, à base d'insectes, elles aussi devraient (dans l'absolu, en ne présumant de rien) être laissées à l'appréciation des consommateurs et profiter d'un recul temporel suffisant sur les effets néfastes. Au lieu de cela ces solutions alternatives sont propulsées comme par un acte de "vente forcée".
Ce n'est pas l'offre et la demande qui détermine ce qui est consommé, mais les coups tordus de l'industrie agro-alimentaire. C'est au consommateur final de s'y opposer en les refusant strictement, même si elles ne sont qu'une infime partie de la composition de ce qu'ils achètent. C'est à eux de s'organiser pour les détecter puisqu'il autorisé de ne pas le mentionner sur les étiquettes. Il faut consommer avec son cerveau, ou mourir de maladies graves.
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On se prétend sensibilisé par l'écologie, mais cette sensibilité n'est que factice, selon toute évidence, quand elle en arrive à produire l'effet inverse de ce qui est prétendu. On oppose le méthane des pets de quelques centaines de vaches - au début on riait de cette gabegie, mais elle est devenue criminelle - à l'immensité incommensurable des bienfaits de l'existence des animaux de ferme. Cette immensité est incommensurable parce qu'elle ne peut être mesurée entièrement. Mais, elle n'a même pas été mesurée sur les premiers critères objectifs facilement mesurables.
La balance de la justice a opposé des grammes de méthane à des tonnes d'animaux, des milliers d'heures de vie, des espaces écologiques et des bilans financiers de toute une chaîne logistique et commerciale. On a ruiné des investissements mais aussi des espoirs, des rêves, et des vies humaines. Tout cela pour des pets de vaches et des moustiques (dont on ne sait toujours pas d'où ils viennent).
C'est objectivement criminel. Quand il n'y a pas de raison pour expliquer la violence, c'est un crime. Et s'y opposer est un droit. Peu importe la manière de s'y opposer, la vie a le droit de se défendre.
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La question qui nous préoccupe, au-delà de faire prévaloir des raisons évasives, des supputations, des idéologies, des hypothèses invérifiées et des probabilités extrêmement basses, à des réalité tangibles et objectives, au "vivant", à ce qui existe, à la culture, à l'élevage d'animaux, à la production de nourriture, est de la plus haute gravité.
Car, partant de là, si ceci est possible, et constitue un précédent auquel on s'est pliés, alors, l'étape suivante, est celle d'exterminer des humains en s'appuyant sur le même genre de motivation.
Et c'est ce qui se passe à Gaza.
Cela se passe là-bas, et cela se passe ici. La question dès lors est : quelle sera la prochaine étape ?
Il n'y en a que deux. Soit un retour à la normalité, avec des excuses, un mea culpa, un repentir, des dommages et intérêts à hauteur des crimes, et une nouvelle détermination et résolution à ne plus reproduire ces injustices flagrantes et pesantes, soit, seule et unique autre évolution possible, de s'attaquer aux humains en les exterminant pour des raisons évasives.