par Patrick Reymond
Les pertes des forces armées ukrainiennes, selon des sources hackés du ministère de la Défense ukrainienne se décomposent ainsi :
- 2022 : 118 500,
- 2023 : 405 400,
- 2024 : 595 000,
- 2025 : 621 000,
Soit, au total, environ 1 750 000 pertes regroupant désertions et tués. Les désertions sont monstrueuses, aux alentours de 400 000, mais cela donne un niveau de pertes, comparés à la population, à la France de 1914-1919 (date du traité de paix).
Les dirigeants européens veulent donc acheter avec de l'argent qu'ils n'ont pas, des armes américaines qui n'existent pas et n'existeront jamais, pour donner à une Ukraine qui n'a plus de soldats.
On en revient donc finalement à César (le grand, Jules), qui notait que les tribus germaniques aimaient être entourées de déserts (humains), sans doute pour n'avoir pas de concurrents à proximité ou du moins, de pouvoir les voir venir de loin, avoir des lieux propices aux embuscades et permettre aux non combattants d'avoir le temps de fuir. Le rôle futur de l'Ukraine sera sans doute celui-ci, une surface agricole servant de No man's land et de tampon. Quelques villes existeront, la population restante fuyant vers la Russie ou l'Occident. Un État résiduel d'une vingtaine de millions d'habitants.
Au mois de juin, peu de différence, aux USA on donnait l'estimation de 1 400 000 Ukrainiens tués.
Cette évolution dans les chiffres est significative. Les pertes augmentent, ce qui signifie pertes de compétences et baisse du niveau des soldats. L'armée française de 1914 avait eu une évolution inverse, les pertes baissant années après années et Pétain avait beaucoup misé sur l'instruction des troupes, plus du tout sur les fortifications.
À l'inverse, les pertes allemandes des deux guerres mondiales n'avaient cessées de progresser et les pertes de 1918 et 1945 furent colossales.
L'armée russe en 1941 avait subi beaucoup de pertes, et celles-ci avaient décrues sensiblement avec le temps, bien que les généraux soviétiques n'avaient pas l'habitude de beaucoup épargner leurs hommes. Mais à l'échelon inférieur, l'encadrement était notablement monté en compétences.
Pareil dans la France de 1914, l'encadrement friand de charges à la baïonnette et d'offensive à outrance avait été décimé soit par l'ennemi soit par leurs propres hommes qui eux, avaient compris de suite l'impact d'une mitrailleuse sur une charge en terrain découvert.
Les Ukrainiens sont sous hypnose, sinon, personne ne serait parti au front, les peuples européens sont sous hypnose aussi, croyant pêle-mêle vivre en dimoucrassie, que les Russes sont rien que des méchants mené par une réincarnation d'Ivan le Terrible, que l'euro c'est formidable, comme le libre-échange, que Trump est méchant (la preuve, il veut faire la paix en Ukraine ou du moins, se débarrasser du problème).
Le sens critique a disparu, il n'est plus enseigné, et les autorités n'ont jamais tort. Un concentré de Milgram, sans compter la pression sociale, on se regarde les uns les autres et on se fond dans la masse, préférant se tromper en groupes qu'avoir raison seul, et d'ailleurs, littéralement terrifié à cette idée.
source : La Chute