© Suzanne Plunkett Source: AP
De gauche à droite: le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer lors du Sommet du G7, à Kananaskis, au Canada, le 16 juin 2025.
L'Union européenne s'apprête à ouvrir son fonds de prêts de défense de 150 milliards d'euros aux entreprises canadiennes et britanniques, rapporte Bloomberg le 7 juillet. Des accords bilatéraux devraient être conclus d'ici à la fin juillet avec le Canada et le Royaume-Uni, tandis que des négociations sont en cours avec l'Islande.
L'Union européenne prévoit de proposer, d'ici la fin juillet, des accords bilatéraux avec le Royaume-Uni et le Canada afin de leur permettre d'accéder à son nouveau fonds de prêts de 150 milliards d'euros, destiné à soutenir la production de défense. L'information a été rapportée par Bloomberg citant des sources proches du dossier.
Ces accords donneraient aux entreprises britanniques et canadiennes la possibilité de participer aux achats communs financés par ce fonds, en complément des partenariats de sécurité et de défense que l'UE a récemment conclus avec ces deux pays. Ils constitueraient ainsi la dernière étape nécessaire pour garantir l'accès de ces entreprises aux financements européens, initialement réservés aux sociétés établies dans les États membres, à l'exception notable de l'Ukraine, qui bénéficie d'un statut particulier.
À la recherche de nouveaux partenaires
D'après les mêmes sources - qui ont requis l'anonymat - l'Union européenne chercherait également à conclure un partenariat de défense avec l'Islande d'ici l'automne.
Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de l'UE de renforcer ses capacités de défense et de diversifier ses partenariats stratégiques, dans un contexte où les États-Unis affichent leur intention de redéfinir leurs priorités à l'échelle mondiale. Le président américain Donald Trump a notamment déclaré son intention de réduire la présence sécuritaire des États-Unis en Europe.
Les partenariats de sécurité sont une condition préalable à la participation au fonds européen de défense, mais des accords bilatéraux spécifiques restent nécessaires pour que les pays tiers puissent être impliqués dans les procédures d'achats communs.