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 Trump coupe les ponts avec Netanyahu, selon les médias israéliens citant des sources officielles

11/05/2025 reseauinternational.net  7min #277605

 Trump coupe les ponts avec Netanyahu, selon les médias israéliens citant des sources officielles

Trump ne se rendra pas en Israël et envisage une Palestine reconnue

par Le Média en 4-4-2

Trump s'apprête à tourner le dos au gouvernement Netanyahou en envisageant de reconnaître l'État palestinien lors d'un sommet stratégique à Riyad. Une rupture spectaculaire dans la relation historique entre les États-Unis et Israël. Le gouvernement israélien n'est plus un allié stratégique selon le journaliste Friedman.

Les relations entre  Donald Trump et le gouvernement israélien traversent une tempête sans précédent. À l'approche d'un sommet crucial à Riyad, prévu à la mi-mai 2025, les spéculations s'intensifient autour d'une possible reconnaissance de l'État palestinien par les États-Unis  tout comme comme annoncé par Macron. Cette annonce, si elle se concrétise, marquerait un tournant géopolitique majeur au Moyen-Orient. Selon des analyses récentes, notamment celles de l'historien et politologue  Youssef Hindi, cette posture de Trump s'inscrit dans une logique pragmatique : avant tout, il défend les intérêts américains, même si cela implique de s'éloigner de l'agenda israélien. Des articles publiés par le  Jerusalem Post et le  New York Times au moment opportun viennent étayer cette thèse, révélant les tensions croissantes entre Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

 D'après le quotidien israélien Israel Hayom, «les relations entre le Premier ministre Netanyahou et le président américain sont tombées au plus bas, avec une déception mutuelle. Des sources dans le cercle restreint du président rapportent qu'il est de plus en plus frustré par le Premier ministre israélien. Trump est furieux de ce qu'il considère comme une tentative de Netanyahou et de son équipe de faire pression sur le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui a depuis été démis de ses fonctions, en faveur d'une action militaire en Iran».

Un sommet à Riyad sous haute tension

L'Arabie saoudite s'apprête à accueillir un sommet réunissant les États du Golfe et les États-Unis, marquant la première visite de Trump dans la région depuis son retour à la Maison-Blanche. Ce rendez-vous, qui fait écho à celui de 2017 ayant généré des accords économiques de plus de 400 milliards de dollars, devrait aborder des questions de sécurité, de technologie et d'intelligence artificielle. Après de multiples tentatives pour élargir les accords d'Abraham en vue de normaliser les relations avec Israël, l'Arabie saoudite et les États-Unis semblent désormais privilégier des discussions centrées sur des partenariats économiques majeurs - parmi lesquels un contrat d'armement dépassant les 100 milliards de dollars et un ambitieux programme d'investissements saoudiens aux États-Unis estimé à 1000 milliards de dollars.

Une source diplomatique anonyme du Golfe, citée par le  Jerusalem Post, affirme que Trump pourrait annoncer la reconnaissance d'un État palestinien. Une telle décision redessinerait les équilibres régionaux, renforçant potentiellement les accords d'Abraham, qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes.

Cette fuite - sur la possible reconnaissance d'un État palestinien - semble avoir été délibérément orchestrée par l'administration américaine pour intensifier la pression sur Israël. L'objectif : pousser le gouvernement Netanyahou à accepter un cessez-le-feu avec le Hamas avant le début de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient, prévue le 13 mai. Une source bien informée, citée par le  journal Haaretz, prévient :

«Si Israël refuse d'avancer avec les États-Unis vers un accord, il sera livré à lui-même».

Trump et Netanyahou : une rupture assumée

Alors que Benyamin Netanyahou a multiplié les efforts ces derniers jours pour convaincre Donald Trump de faire escale à Tel-Aviv, le New York Times, dans une tribune publiée le 9 mai 2025 par le journaliste et lauréat du prix Pulitzer Thomas L. Friedman, met en lumière la fracture entre Trump et  Netanyahou. Friedman souligne que Trump, en excluant une rencontre avec le Premier ministre israélien lors de son voyage, signale que le gouvernement ultranationaliste de Netanyahou ne sert pas les intérêts américains.

Ce dernier, accusé de prioriser l'annexion de la Cisjordanie et  l'expulsion des Palestiniens de Gaza, s'éloigne de l'objectif de paix régionale défendu par les États-Unis depuis l'ère Nixon-Kissinger. En négociant directement avec des acteurs comme le Hamas, l'Iran ou les Houthis, Trump montre qu'il refuse de se plier aux desiderata israéliens, un contraste frappant avec les administrations précédentes.

«L'idée qu'Israël ait aujourd'hui un gouvernement qui ne se comporte plus comme un allié des États-Unis - et qui ne devrait plus être considéré comme tel - est une réalité choquante et difficile à accepter pour les amis d'Israël à Washington. Mais ils devront s'y résoudre.

En poursuivant son programme politique extrémiste, le gouvernement Netanyahou nuit directement à nos intérêts. Le fait que vous ne vous laissiez pas manipuler par Netanyahou, comme il a pu le faire avec d'autres présidents américains, vous honore. Il est crucial de préserver l'architecture de sécurité que vos prédécesseurs ont patiemment construite dans la région», écrit Thomas L. Friedman.

L'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee dans une interview qui doit être diffusée sur la chaîne 12 israélienne :

«Les États-Unis n'ont pas besoin de l'autorisation d'Israël pour conclure un accord empêchant les Houthis de tirer sur nos navires».

Youssef Hindi : Trump, un réaliste au service des États-Unis

Les analyses de Youssef Hindi, relayées notamment sur Le Média en 4-4-2 via sa  chaîne YouTube, viennent valider cette lecture. Youssef Hindi soutient - contre vents et marrées - que Trump, souvent perçu comme pro-israélien en raison de gestes symboliques comme le déplacement de l'ambassade américaine à Jérusalem ou les accords d'Abraham, agit avant tout en fonction des intérêts américains. Selon lui, des décisions comme la fermeture d'une cellule de la CIA en Jordanie, qui, selon lui, avait pour mission de «coordonner, armer et payer des groupes terroristes en Syrie, notamment dans le Golan, pour le compte d'Israël», ou le retrait partiel des troupes américaines en Syrie démontrent une volonté de désengagement militaire au Moyen-Orient, contredisant parfois les priorités israéliennes. Youssef Hindi ne manque pas d'affirmer :

«Écouter ce que dit Trump, c'est une chose, mais il faut regarder ce qu'il fait !»

Cette approche réaliste, selon Hindi, explique pourquoi Trump pourrait envisager de reconnaître un État palestinien. Une telle initiative renforcerait l'influence américaine dans la région face à des concurrents comme la Russie ou la Chine, tout en consolidant les partenariats économiques avec les pays du Golfe. Les articles du Jerusalem Post et du New York Times confirment cette dynamique, mettant en évidence la méfiance croissante entre Trump et Netanyahou, ce dernier étant perçu comme un obstacle à la stratégie américaine.

Si Trump officialise la reconnaissance de la Palestine, les répercussions pourraient être considérables. La source diplomatique du Golfe prédit que d'autres pays rejoindraient les accords d'Abraham, marginalisant davantage Israël s'il persiste dans sa politique actuelle.

source :  Le Média en 4-4-2

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