France-Soir
Augmentation paradoxale des décès mondiaux liés au COVID-19 avec la couverture vaccinale. Conséquences critiques
Résumé de l'étude
Une étude intitulée « Augmentation paradoxale du nombre de décès dus à la COVID-19 dans le monde grâce à la couverture vaccinale : estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (2020-2023)», publiée dans l'International Journal of Risk & Safety in Medicine en 2025, a suscité des débats importants. Menée par Emmanuel O. Okoro et al., cette recherche s'appuie sur les données de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour analyser l'impact de la vaccination sur les décès liés à la covid-19 entre 2020 et 2023. L'étude compare les périodes pré-vaccinale et vaccinale (jusqu'au 7 juin 2023, un mois après la fin officielle de l'urgence pandémique le 5 mai 2023).
Les résultats révèlent une augmentation des décès liés à la covid-19pendant la période vaccinale dans toutes les régions de l'OMS, avec des variations significatives : une hausse de 43,3 % en Afrique (la plus faible) à 1275,0 % dans la région du Pacifique occidental (la plus élevée). Les Amériques (39,8 %) et l'Europe (34,1 %) ont représenté plus de 70 % des décès mondiaux, malgré une couverture vaccinale élevée. En Afrique, une corrélation modérée (0,48) a été observée entre l'augmentation des décès et la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus. Les auteurs concluent que la mortalité due au COVID-19 a paradoxalement augmenté pendant la période vaccinale, particulièrement dans les régions à forte couverture vaccinale, remettant en question l'efficacité perçue des vaccins pour réduire les décès à l'échelle mondiale.
L'étude critique également les modèles mathématiques d'estimation des décès (comme la mortalité excédentaire), souvent utilisés pendant la pandémie, pour leurs biais potentiels. Elle met en avant l'utilisation de données réelles de l'OMS, arguant qu'elles reflètent mieux la réalité que les projections.
Réactions à l'étude
L'étude a généré des réactions contrastées, notamment sur les réseaux sociaux comme X. Un 𝕏 post de @sayerjigmi, publié le 2 mai 2025, a attiré l'attention sur ces résultats, déclenchant des discussions animées. L'étude est saluée par certains pour son approche basée sur des données observées plutôt que sur des modèles, et pour avoir mis en lumière des questions sur l'efficacité des campagnes de vaccination de masse. Cependant, d'autres ont critiqué l'étude, arguant qu'elle ne prenait pas suffisamment en compte des facteurs contextuels, comme l'évolution des variants du SARS-CoV-2, la diminution de l'efficacité des vaccins avec le temps, ou encore les différences dans les systèmes de santé et les politiques de confinement entre régions.
Des experts en santé publique ont également réagi. Certains ont souligné que l'étude ne remet pas en question l'efficacité des vaccins pour réduire les formes graves et les hospitalisations, comme démontré par de nombreuses études cliniques. Ils ont noté que l'augmentation des décès pourrait être liée à d'autres facteurs, tels que l'assouplissement prématuré des mesures de contrôle ou une couverture vaccinale inégale, notamment pour les rappels. D'autres ont appelé à des investigations supplémentaires pour comprendre ce « paradoxe », notamment sur le rôle de l'immunité naturelle, qui, selon l'étude, aurait pu jouer un rôle plus important que prévu dans certaines régions comme l'Afrique. Cependant, personne n'évoque les traitements précoces et leur usage important dans les pays africains ou les pays à faibles revenus. « Ils jouent avec la politique, pas concernés par les patients » expliquait le Pr Babalola du Nigéria, un pays avec une utilisation importante de l'ivermectine due à la prévalence de la maladie de la cécité des rivières.
Conséquences pour la France
En France, qui fait partie de la région européenne de l'OMS, ces résultats ont des implications significatives. L'Europe a enregistré une augmentation de 223,9 % des décès liés à la COVID-19 pendant la période vaccinale, et a contribué à 34,1 % des décès mondiaux, malgré une couverture vaccinale élevée (souvent supérieure à 70 % pour la vaccination complète).
Cela soulève des questions sur l'efficacité des stratégies vaccinales françaises, qui ont tout misé sur une vaccination de masse pour contrôler la pandémie.
- Réévaluation des politiques vaccinales : l'étude devrait inciter les autorités françaises à réexaminer les campagnes de vaccination. Les données montrent que les régions à forte couverture vaccinale, comme l'Europe, ont paradoxalement connu une forte augmentation des décès. Cela pourrait indiquer une baisse de l'efficacité des vaccins face aux variants ou une couverture insuffisante des rappels, un point déjà soulevé dans des études européennes (Delaunay et al., 2024). Les autorités devraient se pencher sur les bénéfices prévus et observés et les bien risques plus importants qu'escomptés comme par exemple le fait que selon un sondage de mars 2025, 9 % des vaccinés déclarent avoir dû consulter leur médecin pour des effets indésirables – soit quelque 4,5 millions de personnes.
- Renforcement de la surveillance épidémiologique : la France pourrait intensifier la surveillance des variants et de l'immunité populationnelle, en tenant compte de l'immunité naturelle mentionnée dans l'étude. Les données suggérant que l'immunité naturelle aurait pu être aussi protectrice que les vaccins dans certaines régions appellent à une meilleure intégration de ce facteur dans les modèles de prédiction.
- Impact sur la confiance du public : ces résultats vont contribuer à alimenter la méfiance envers les vaccins en France, où la défiance vaccinale était déjà un défi avant la pandémie. Les autorités devront communiquer clairement pour expliquer que l'étude ne remet pas en cause la sécurité des vaccins ni leur rôle dans la réduction des formes graves, mais souligne des dynamiques complexes (variants, immunité naturelle, etc.) qui nécessitent une approche plus nuancée. Un sondage récent montre la perte de confiance et la demande d'une évaluation indépendante des traitements précoces
- En outre 73 % des Français trouvent anormal que les parlementaires ayant voté le passe sanitaire et l'obligation vaccinale n'aient pas demandé à voir les contrats des vaccins. Et 64 % estiment que ces personnes ne peuvent pas déclarer avoir agi dans l'intérêt du citoyen.
- Enseignements pour les futures pandémies : l'étude insiste sur l'importance d'utiliser des données observées plutôt que des modèles pour évaluer l'impact des interventions. En France, cela pourrait encourager une meilleure collecte et analyse des données en temps réel lors de futures crises sanitaires, afin d'ajuster rapidement les stratégies. On rappelle que Pradelle et Lega de l'université de Lyon ont publié une étude basée sur une modélisation frauduleuse concluant à l'estimation que 17 000 personnes seraient mortes de la prise d'hydroxychloroquine.
- Cette étude a fait l'objet d'une rétractation après avoir reçu une couverture très importante dans les médias traditionnels et une promotion sans réserve du professeur Mathieu Molimard de l'Université de Bordeaux. Molimard est aussi connu pour des modélisations erronées sur les dosages en hydroxychloroquine. Aucune sanction n'a été prise à ce jour contre ces scientifiques qui ont jetés le discrédit sur la science française et comme l'écrivait un média américain : « vu des Etats-unis, les 17000 décès liés à l'hydroxychloroquine annoncés ne se sont jamais produits ».
Questionnements sur la stratégie du tout-vaccin
L'étude d'Okoro et al. (2025) met en évidence une augmentation paradoxale des décès liés au COVID-19 pendant la période vaccinale (jusqu'à +1275 % dans la région du Pacifique occidental), malgré une couverture vaccinale élevée, remettant en cause la stratégie du « tout-vaccin » adoptée en France et ailleurs.
Cette observation est renforcée par l'analyse rétrospective de Lounnas et al. (2024) sur 30 423 patients traités à l'IHU-Méditerranée Infection à Marseille, qui montre que la vaccination n'a pas d'efficacité significative chez les patients de moins de 50 ans (OR ajusté = 1,35 ; IC 95 % = [0,09 ; 8,84], p = 0,781) et présente des interactions défavorables avec la sévérité de la maladie (OR = 8,071 ; IC 95 % = [2,479 ; 34,612], p = 0,002), l'âge supérieur à 89 ans, et les immunodéficiences (Part 2).
En revanche, le traitement précoce par hydroxychloroquine-azithromycine (HCQ-AZ) a démontré une réduction de 58 %du risque de transfert en soins intensifs ou de décès (OR ajusté = 0,419 ; IC 95 % = [0,327 ; 0,539], p < 0,001) (Part 1). Ces données, corroborées par des méta-analyses sur l'hydroxychloroquine et l'ivermectine, ainsi que par une autre étude, indiquent que des solutions thérapeutiques efficaces étaient disponibles dès 2020, mais ont été marginalisées au profit d'une approche vaccinale exclusive, dont les limites étaient prévisibles et ignorées. Ces chiffres soulignent que des réponses existaient, mais que les choix politiques et scientifiques ont privilégié une stratégie moins performante, au détriment de la santé publique. La guerre du vaccin semble bien avoir eu lieu, et « il fallait éliminer le soldat hydroxychloroquine » tel que le décryptait France-Soir le 12 aout 2020.
Perte de chance et demande de transparence
La perte de chance pour les patients français découlerait donc directement de la priorisation d'une stratégie vaccinale sans recul suffisant, alors que des données robustes sur les traitements précoces, avec des risques bien controlés, comme HCQ-AZ, montraient une efficacité significative dès les premières phases de la pandémie alors que la létalité des variants étaient la plus élevées.
Lounnas et al. (Part 1) confirme que HCQ-AZ, administré précocement, réduisait de 58 % le risque de formes graves, tandis que la vaccination, vantée comme la seule solution, n'a pas atteint les promesses initiales de réduction massive de la mortalité (Okoro et al., 2025) et a entraîné des risques non négligeables, notamment des effets secondaires graves recensés dans les bases comme Eudravigilance (11 448 décès signalés en Europe d'ici décembre 2022) et VAERS (4 496 décès aux États-Unis pour les vaccins à ARNm) avec une sous déclaration bien connue. Les méta-analyses ( c19hcq.org et c19ivm.org) renforcent l'idée que des traitements précoces auraient pu limiter les hospitalisations et décès, évitant ainsi une dépendance à une technologie vaccinale expérimentale dont les performances réelles (efficacité tombant à 50-60 % après 4 mois) étaient largement inférieures aux annonces initiales.
Cette situation est aggravée par l'opacité des autorités françaises, notamment le refus du ministère de la Santé de fournir les données de mortalité toutes causes par statut vaccinal et classe d'âge, demandées depuis février 2022 par l'épidémiologiste Laurent Toubiana et soutenues par l'association BonSens.org. Dans un mémoire en défense, le ministère a invoqué un « travail complexe » qui « dérangerait » ses services, estimant l'effort à 15 jours de travail à temps plein. BonSens.org a répondu en proposant le devis d'un expert indépendant (15 000 euros) pour réaliser cette analyse, mais à ce jour le ministère n'en a pas tenu compte. Toubiana et BonSens.org ont porté l'affaire devant le tribunal administratif, mais l'audience n'a toujours pas été programmée, entravant une évaluation transparente de l'impact des vaccins sur la mortalité globale.
Cette absence de données, cruciale pour évaluer la pertinence de la stratégie vaccinale, alimente la demande d'une commission d'enquête parlementaire et de la levée du secret défense sur les décision de la gestion de la crise sanitaire, comme évoqué dans un sondage récent. Une telle investigation est essentielle pour comprendre pourquoi des traitements validés ont été écartés, au prix d'une perte de chance pour des milliers de patients, et pour restaurer la confiance dans les décisions de santé publique.
Conclusion
L'étude d'Okoro et al. met en lumière un paradoxe troublant : une augmentation des décès liés au COVID-19 malgré la vaccination de masse. Bien que controversée, elle souligne la complexité de la gestion pandémique et la nécessité d'approches plus diversifiées, intégrant l'immunité naturelle et les spécificités régionales. Pour la France, ces résultats appellent à une réflexion sur les stratégies vaccinales, la surveillance épidémiologique et la communication publique, ainsi qu'à une transparence accrue sur les données de mortalité et les décisions sanitaires, afin de mieux préparer le pays à de futures crises.
La demande des données de mortalité toutes causes par statut vaccinal et classe d'âge devient donc une nécessité pour éclairer la population sur les choix du gouvernement.