01/05/2025 francesoir.fr  9min #276608

La séquence de Fibonacci : du titre de Liverpool Fc à l'analyse du Sars-Cov-2, une convergence mathématique fascinante

France-Soir

La séquence de Fibonacci : du titre de Liverpool FC à l'analyse du SARS-CoV-2, une convergence mathématique fascinante

La séquence de Fibonacci, une suite mathématique où chaque nombre est la somme des deux précédents (0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, …), est bien plus qu'un simple concept abstrait. Elle apparaît dans des domaines aussi variés que la nature, l'art, et même le football. En avril 2025, la  BBC et  IFLScience ont révélé une observation surprenante : une corrélation entre les performances de Liverpool FC lors de leur titre de Premier League 2024-2025 et la séquence de Fibonacci. Parallèlement, en 2020, le mathématicien Jean-Claude Perez et le professeur Luc Montagnier ont utilisé des modèles mathématiques similaires pour analyser le génome du SARS-CoV-2, suggérant une origine potentiellement artificielle du virus. Cet article explore ces deux applications des mathématiques, leurs points communs et les débats qu'elles suscitent.

La séquence de Fibonacci expliquée

La séquence de Fibonacci est définie comme suit : chaque terme est la somme des deux termes précédents. Elle commence généralement par :

0, 1 (les deux premiers termes),

Puis : 0 + 1 = 1, 1 + 1 = 2, 1 + 2 = 3, 2 + 3 = 5, 3 + 5 = 8, 5 + 8 = 13, et ainsi de suite.

Cette suite, découverte par le mathématicien italien Leonardo de Pise (Fibonacci) au XIIIe siècle, est omniprésente dans la nature (spirales des coquillages, disposition des feuilles) et dans les modèles mathématiques complexes. Sa simplicité et son universalité en font un outil puissant pour détecter des motifs dans des systèmes variés.

Fibonacci et le titre de Liverpool FC en 2024-2025

Le 28 avril 2025, deux articles ( BBC et  IFLScience) mettant en lumière une coïncidence mathématique fascinante : les performances de Liverpool FC lors de leur titre de Premier League 2024-2025 suivent un motif proche de la séquence de Fibonacci. Selon la BBC, les mathématiciens ont analysé les points accumulés par l'équipe à des moments clés de la saison, ainsi que les écarts de points avec leurs concurrents. Ces données, lorsqu'elles sont projetées dans un cadre numérique, révèlent des nombres proches des termes de la séquence de Fibonacci (par exemple, 1, 2, 3, 5, 8 points d'écart ou totaux à certaines journées). IFLScience précise que cette corrélation, bien que non causale, illustre comment des modèles mathématiques universels peuvent émerger dans des contextes inattendus, comme le sport.

Cette découverte repose sur une analyse biomathématique, où les données sportives sont interprétées à travers des outils statistiques et des projections numériques. Bien que cette observation soit ludique, elle montre la puissance des mathématiques pour révéler des structures cachées dans des systèmes complexes.

Fibonacci et l'analyse du SARS-CoV-2 : l'étude de Perez et Montagnier

En 2020, Jean-Claude Perez et Luc Montagnier ont publié  une étude, analysant le génome du SARS-CoV-2 à l'aide de modèles biomathématiques, dont certains s'inspirent des propriétés fractales et des structures numériques comme celles associées à la séquence de Fibonacci. Leur  article suggère que le génome du SARS-CoV-2 contient des fragments d'ARN (appelés Éléments informatifs exogènes, ou EIE) présentant une forte homologie avec des séquences de rétrovirus comme le VIH1, le VIH2 et le SIV. Ces fragments, d'une longueur de 18 à 30 nucléotides, sont concentrés dans une petite région du génome (2,49 % du total), avec une densité élevée (jusqu'à 72,73 % dans une zone de 275 bases).

Perez et Montagnier ont utilisé une méthode biomathématique appelée DNA Master Code, qui analyse la cohésion et l'hétérogénéité des séquences génétiques en projetant les masses atomiques des nucléotides et des acides aminés dans un cadre numérique. Cette approche, qui partage des similitudes avec l'analyse des motifs de Fibonacci, permet de détecter des anomalies structurelles dans les génomes. Ils ont notamment identifié une région de 225 bases unique au SARS-CoV-2 et au coronavirus de chauve-souris RaTG13, absente des génomes SARS et MERS antérieurs. Cette région contient quatre EIE récents (datant de 2008 à 2016) issus du VIH/SIV, absents des SARS de 2003, ce qui les amène à émettre l'hypothèse d'une manipulation en laboratoire.

Leur analyse a également révélé :

  • Une insertion de quatre acides aminés PRRA dans la protéine Spike, positionnée à un site de clivage optimal, suggérant une modification intentionnelle pour améliorer la pénétrabilité du virus.
  • Une séquence EIE provenant de Plasmodium yoelii, un parasite étudié dans les stratégies vaccinales contre le paludisme, intégrée dans la région Spike avec une homologie élevée (10/14 acides aminés).
  • Un taux élevé de mutations/délétions dans les régions riches en EIE, notamment dans les génomes de patients de l'État de Washington (Seattle), indiquant une tentative du virus d'éliminer ces séquences exogènes.
  •  pbs.twimg.com

Cette étude publiée en juillet 2020, bien que controversée, a été relayée par des articles de France-Soir ( 25 août 2020 et  10 mars 2021), qui a également rapporté les analyses du professeur Giuseppe Tritto, corroborant l'hypothèse d'une origine artificielle du virus. Ainsi que  celles du Dr Stephen Quay qui dès 2021 confirmait l'origine potentiellement artificielle du virus à 99,7 %.

Confirmation et débats récents

En 2021, Perez a publié  une prépublication approfondissant ses analyses,  renforçant l'idée que les séquences exogènes dans le SARS-CoV-2 pourraient résulter de manipulations génétiques. Plus récemment, en 2025, à la lecture  d'un article publié dans Nature, soulignant la présence de séquences homologues au VIH dans le vaccin à ARN de Moderna, l'expert en génomique Kevin McKernan publiait sur son blog substack : « comment diable cela (cette séquence) a-t-elle pu se retrouver dans ce vaccin contre le SRAS-CoV-2, et que fait le gp145 lié de manière covalente au spike ? »
 Maryanne Demasi, journaliste d'investigation qui écrit pour des médias en ligne et des revues médicales de premier plan 𝕏 a tweeté à ce sujet, ravivant le débat sur les inserts génétiques dans le SARS-CoV-2.

🚨Why are there HIV sequences in Moderna's Covid-19 vaccine?  @Kevin_McKernan found chimeric RNA sequences—part spike, part HIV—fused together in a way that should not occur. t.co

@Jikkyleak  @MdBreathe  @TheChiefNerd  pic.twitter.com/8kd8L876eJ

— Maryanne Demasi, PhD (@MaryanneDemasi) 𝕏 April 30, 2025

Xavier Azalbert, directeur de France-Soir 𝕏 rappelant aussi le travail de Perez et Montagnier dès 2020.

Ces débats, bien que polarisants, mettent en lumière l'importance des outils biomathématiques pour analyser les génomes viraux et détecter des anomalies.

Points communs entre les deux analyses

Bien que les contextes soient très différents, les analyses du titre de Liverpool et du génome du SARS-CoV-2 partagent une approche commune : l'utilisation de modèles mathématiques pour identifier des motifs structurels dans des systèmes complexes.

Dans le cas de Liverpool, les mathématiciens ont projeté les données sportives dans un cadre numérique inspiré par la séquence de Fibonacci.

Dans l'étude de Perez et Montagnier, le DNA Master Code utilise des projections numériques des masses atomiques pour révéler des anomalies génétiques, avec des parallèles aux structures fractales et aux motifs de Fibonacci. Ces deux approches illustrent comment les mathématiques peuvent transcender les disciplines pour révéler des vérités cachées.

Conclusion

La séquence de Fibonacci, avec sa simplicité élégante, continue de captiver les chercheurs, qu'il s'agisse d'analyser les performances d'une équipe de football ou de sonder les mystères d'un virus pandémique. L'observation d'un motif de Fibonacci dans le titre de Liverpool FC 2024-2025 montre que les mathématiques peuvent révéler des coïncidences amusantes dans le sport.

En parallèle, les travaux de Jean-Claude Perez et Luc Montagnier en 2020, confirmés par des analyses ultérieures et des débats en 2025, suggèrent que le SARS-CoV-2 contiendrait des séquences exogènes issues de manipulations génétiques, une hypothèse qui depuis 2020, est passée de « théorie du complot controversée » à « hypothèse principale crédible » avec les découvertes récentes, jetant ainsi le discrédit total sur les médias et les fact checkers qui ont repris sans vérifier les narratifs officiels sur l'origine du virus.  La Maison-Blanche a même titré sur son site internet : « fuite de laboratoire ».

Ces deux cas soulignent la puissance des outils biomathématiques pour détecter des motifs et des anomalies, qu'ils soient ludiques ou cruciaux pour la santé publique. Ils nous rappellent également l'importance d'une science ouverte et rigoureuse, capable de questionner les paradigmes établis sans céder aux pressions. Alors que les débats sur l'origine du SARS-CoV-2 se poursuivent, une chose est certaine : les mathématiques, comme la séquence de Fibonacci, restent un langage universel pour décoder les mystères du monde.

La désinformation en science devrait être protégée tel que le rappelle la jurisprudence Hertel où les hypothèses les plus improbables doivent avoir droit de cité surtout dans des domaines où la certitude est improbable. N'est-il point temps que le ministère de la Santé en fasse une application pointilleuse,  lui qui s'est engagé dans une lutte contre la désinformation scientifique en commençant par une…. désinformation mise à jour par France-Soir.

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