par Yoann
La profession de «journalope», terme né de l'imagination d'Alain Soral, a trouvé son terreau fertile chez BFM et CNews. Ces chaînes ont élevé la désinformation au rang d'art lucratif, où l'audimat se nourrit de la crédulité des téléspectateurs.
«Un journaliste français c'est soit une pute, soit un chômeur». Alain Soral
Le témoignage fictif mais criant de vérité de Xavier-Louis de Izarra qui s'imagine en «journalope» résume l'absurdité du système : une «alerte chaleur» à 21° devient prétexte à un matraquage anxiogène, tandis que les vraies tragédies mondiales sont escamotées. Le but ? Maintenir le troupeau devant l'écran, prêt à avaler n'importe quelle fable, du pollen meurtrier aux cellules psychologiques post-printemps.
La stratégie est limpide : plus l'info est stupéfiante, plus le mouton reste scotché - et plus le salaire du journalope enfle. Chez BFMerde, on ne vend pas du journalisme, mais de la peur en continu, assaisonnée de mépris.
source : Le Média en 4-4-2